18 mars 2010

Klixte n'est plus iPhone

Quelqu'un du genre Emmanuel Ungaro a du dire un truc du style qu'une robe était réussie si on devinait la femme nue en dessous.
C'est aussi le cas d'un pantalon bien coupé (mes collègues de bureau sont assez bon public en la matière et j'aime les faire profiter du résultat de mes virées shopping).
Mais reprenons depuis le début.

Cette fille là, je l'avais aperçue en début de semaine en passant brouter une salade au mess (la cuisine qu'on nous y sert n'est pas bonne au point que je puisse utiliser des verbes comme grignoter et encore moins déguster) et elle m'avait tellement tapé dans l'œil que je l'avais coursée jusqu'à son bureau du quatrième.
Dans mon coin, il n'y a strictement plus rien qui ne porte la moustache (je n'ai pas dit qu'on ne respectait pas les quotas en matière de parité, mais c'est vous dire si la situation est déprimante).

Elle est allemande et contrairement à ce qu'on pourrait envisager si on pense à leurs bagnoles, elle, elle est plutôt carrossée par
Mugler.
Elle bosse sur une question de nouvelles technologies.
Donc j'ai sorti mon Iphone pour lui demander si je pouvais l'immortaliser.
Elle a souri en me demandant si j'avais déjà posté sur
le genre de sites où les propriétaires de téléphones Apple peuvent afficher leurs autoportraits.
J'ai menti en répondant que non et elle a sourit plus largement.
Ces filles du nord ne sont pas farouches.
Au bout de trois minutes, elle avait déjà les tétons à l'air et la jupe suffisamment troussée pour qu'on puisse lui trouver la cuisse légère (et fuselée).

Et puis elle m'a chipé le téléphone et a réclamé de pouvoir jouer avec à son tour.
C'est là qu'intervient le principe d'Ungaro.
Mon pantalon s'est vite révélé superflu et j'ai été invité à l'enlever après que ma portraitiste ait soigneusement fermé la porte.
Les autres fringues ont suivi et tout s'est enchaîné de manière un peu trop rapide pour que je garde le contrôle des évènements.
Elle m'a promis sa petite culotte, un truc hyper délicat de chez Fifi Chachnill, si je m'exposais dans des postures plus suggestives. J'ai gagné ma récompense au prix de contorsions qui me laissent penser que j'ai encore eu affaire à une adepte occasionnelle du gode ceinture…

Ma complaisance eut un effet presque inespéré (je ne me savais pas irrésistible à ce point). Alors que j'étais coiffé de sa lingerie, elle offrit à ma vue une chatte délicatement épilée. Son motif me rappelait un peu ma sœur, mais la nuance de la toison était suffisamment différente pour que je ne me noie pas dans des considérations freudiennes.
Finalement, bondissant du bureau sur lequel elle s'était juchée, elle me pris par la main et, après avoir envoyé mes fringues sous une armoire d'un coup de pied, m'emmena dans le local juste en face.
Sur le coup j'eus un peu peur que ce soit là qu'ils aient installé leurs photocopieuses, mais je fus soulagé en constatant qu'il s'agissait d'un simple placard à balais.
L'exiguïté de l'endroit nous permit une chaude promiscuité directement proportionnelle à son inconfort, mais ma partenaire se montra bien assez incandescente pour que j'oublie les brosses dont les manches menaçaient parfois ma dignité.

Après un coup d'œil prudent, nous sortîmes de là pour regagner le bureau d'un saut de puce.
C'est là que toute l'angoisse de la situation nous sauta aux yeux.

Sur le coin du bureau, là où elle l'avait posé un instant auparavant, mon téléphone avait disparu. Les mines contrites de ma partenaire et ses excuses murmurantes ne changent rien à l'affaire.
J'ose à peine imaginer qu'un(e) sombre inconnu(e) pose les yeux sur les clichés qui s'y trouvent. Comment pourrais-je encore avoir l'air conquérant s'il vient à se savoir que pour le prix d'une petite culotte je suis près à m'exposer de la manière la moins virile qui soit.

Cette fois, ma résolution est prise : no zob in job !


Oui, mais alors où ?

5 commentaires:

Anonyme a dit…

L'aphorisme d'Emmanuel Ungaro, c'est qu'une robe est réussie si un homme a envie de vous l'enlever.

Tes sources, mon grand, tes sources.

Sinon c'est assez drôle. A une certaine époque on confiait ses secrets les plus inavouables à son journal. De nos jours c'est à son téléphone...

Anonyme a dit…

Raaaaaaaah bah ! Voilà ce qui arrive quand on veut commencer un billet à la Graphopathe.

Je vous emmerde, na !

Anonyme a dit…

Ah, je me demandais pourquoi je recevais des photos de toi nu. En fait c'est pas toi qui les envoie. T'aurais pas pris un peu de ventre ?

Anonyme a dit…

Ah ben j'ai l'impression que le nouveau propriétaire envoie le contenu du dossier à tout le carnet d'adresse... c'est frais au petit déjeuner...

(Comment tu fais pour avoir les fesses aussi lisses ?)

Framboise a dit…

Un jour je l'ai attrapé dans la baignoire en train de s'appliquer consciencieusement ma crème hydratante pour le visage sur le popotin.

Maintenant j'imagine qu'il s'achète la sienne. :)