- "Elle est bizarre ta sauce... " j'ai dit en repoussant ma salade de Saint-Jacques tièdes.
Mandarine m'a jeté un regard amusé, j'ai cru qu'elle se moquait de moi, parce que d'habitude, je me jette sur tout ce qu'elle cuisine avec le même entrain que sur l'entrejambe de son frère quand je suis soûle.
( A jeun Mandarin et moi on est juste copains)
- "Tu la trouve manquée ? "
- "Non pas forcément... Mais..." J'ai pris un morceau de pain, saucé un peu avec et goûté à nouveau. "Il y a un arrière gout un peu étrange, familier mais, pas à sa place d'une certaine manière, je n'arrive pas à mettre le doigt dessus."
Mandarine était secouée de petits éclats de rire entre deux bouchées de sa salade, qu'elle partageait avec son jumeau, comme d'habitude, une bouchée pour elle une bouchée pour lui. Ils sont mignons quand il font ça, après, je ne sais plus avec lequel des deux j'ai envie de coucher (de toute façon c'est eux qui décident)
- "Goûte encore, Framboise, ce soir, dans tous les plats on a ajouté un élément mystère. Mais il n'a généralement aucun mystère pour toi. J'aurais pensé que tu serais la première à trouver "
Conciliante et surtout intriguée j'ai encore goûté, mais vraiment, non seulement le goût avait quelque chose d'assez déplaisant, mais ça n'éveillait en moi qu'un vague sentiment de répulsion.
- "Alors ? "
- "Je sais pas."
Mandarin a émis un soupir désespéré et a disparu en cuisine pour revenir aussitôt avec un livre de recettes. Un simple regard sur la couverture a suffit.
- "Ah... ok.Original certes. Mais c'est pas bon. "
-" Je trouve ça délicieux !" S'est offusquée Mandarine.
J'ai piqué un morceau de Saint Jacques dans leur assiettes, c'est vrai que c'était bon. J'ai essayé celle de Griotte aussi, qui n'avait rien suivi, elle discutait avec Poupoune. C'était pas mal non plus.. Mais alors mon assiette ? J'ai été prise d'un doute affreux...
- "Mandarine, ma petite friandise asiatique, qui est le donneur ?"
Mandarine a réfléchi un isntant, faisant du regard le tour de la tablée...
-" Alors... Griotte et David ont celui de Mandarin, Mandarin et moi avons celui de David, Chlamydia et Phyllis sont tombées sur celui du voisin du dessous, Elmer, le beau gosse rouquin violoniste qui me laisse tout le temps des mots doux sous la porte.Et toi... tu devais partager avec Elmer justement mais il a eu un empêchement, et c'était euh... Mandarin... C'est celui de qui ? C'est toi qui l'a récupéré celui là. "
Mandarin a eu l'air absolument gêné.
- "Ben comme je manquais de temps, que j'étais moi même un peu à court et que je ne trouvais aucun volontaire à branler, je me suis dit que c'était pas forcément obligé qu'il soit humain..."
- "Mandarin franchement... "ais-je entendu pendant que ma vue se brouillait et que renversant ma chaise je me précipitais vers les toilettes dans un effort desespéré pour ne pas ruiner ma minijupe Hystéric Glamour. En passant la porte du couloir, j'ai failli trébucher sur César, le labrador de la maison, sa vue m'a achevée, il remuait la queue.
Je lui ai vomi dessus.
Retour à l'envoyeur...
17 commentaires:
Non mais vous avez de ces fréquentations...
Mais la cuisine je pensais que c'était faire cuire des bêtes mortes, moi !
:-))
Mais comment fait-elle, mais comment fait-elle pour se renouveler constamment ?!
O Framboise, ma première e-liaison à sens unique, j'adore ta verdeur !
Et même pas une petite caresse au passage à ce pauvre César pour le remercier d'avoir si gentiment contribué à l'élaboration de cette originale préparation culinaire?
Ouch, un peu dur comme lecture pour une lundi matin au ptit dej.
Drole cela dit.
Mais un peu hard.
Vais me passer de lait ;)
J'ai vomi aussi.
Ant. : oui : vous :)
Monsieur Poireau, n'avons nous pas récemment discuté de la meilleure manière de vous consommer ?
Pavot : C'est gentil, j'étais effectivement très verte. :)
François-fabien : j'ai vomi dessus, j'allais pas mettre la main dedans !
J : euh.. Bon appétit ?
Gabriel : Ah vous aviez déjà goûté aussi ? C'est pas bon hein ?
Non, je trouve que l'idée de goûter ce genre de plat relève de la pathologie. Pourquoi pas des bouts de cadavre tant que vous y êtes.
Ce que je voulais dire, c'est que j'ai vomi en lisant votre billet. Et qu'il faut bien avouer que ça ne m'arrive pas souvent.
Framboise : si, si, nous fimes ! Suis-je voué à une mort certaine ? ça contredit tous mes projets à venir, zut !
(On peut en reparler, ça se discute quand même. Je suis un bon cuisinier dit-on... :-)) ).
Je vous signale mon tout tendre, que personne ne m'avait informé du contenu du plat. Sinon, j'aurai refusé.
Vous savez parfaitement que je préfère le sperme nature et dégusté directement à la source (humaine, si besoin est de le préciser).
Hinhinhin, Gerboise, tu es immonde et tu fais une fois de plus honneur à ton surnom.
Quant à Gabriel, il fait la fine bouche, mais je suis sûr qu'un amateur de produits bio tel que lui ne rechigne pas de temps à autre devant une petite dégustation de brut. C'était le favori des princes russes, non ?
Monsieur Poireau : Nous rediscuterons évidemment de tout cela en privé :)
Calixte : Oh c'est bon hein. J'ai lu moi aussi la description de Latal à propos d'un sommier et je n'ai pas fait de commentaires.
Et laisse mon Gabriel en paix un peu, on va finir par croire que tu es jaloux du Prince.
Hurtebise, vous n'êtes qu'un gougnafier.
Hihi, Gougnafier, ça lui va super bien. (Mais ne vous dérangez pas hein, Gabriel et moi on peut lui rabattre le caquet à nous deux)
Et vous un aristocrate en carton à pâte molle.
'tain, je bosse dans trois heure et je viens seulement de rentrer. La journée va être loooooooooongue
Et comment tu sais qu'il a la pâte molle ?
Mais bon franchement Calixte, on avait dit quoi à propos des commentaires en état d'ébriété ? Tu m'avais promis de plus le faire.
On m'a conseillé ce blog hier soir. Ce matin j'arrive, je lis et ... je dois dire que je suis un peu choquée^^
L'histoire parait assez drôle de l'extérieure, mais elle ne doit pas forcement être plaisante à vivre.
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