19 avril 2010

Klixte ne fait pas la fine bouche

Décidément, je n'ai pas le chic avec les citations.
J'étais résolu à entamer ce billet par le biais d'un aphorisme sur la sensualité, Google m'a surtout ramené des paroles d'Axelle Red. Nous nous passerons donc de littérature.

On m'avait promis de la sensualité justement et de l'épanouissement tantrique en communauté (comprenez une partouze) assaisonnée d'une pointe de convivialité érotique complètement inédite. Le bleu profond des yeux de la fille qui me l'avait proposé, où la finesse de ses poignets, peut être, m'avait convaincu d'accepter.

Allongé sur une table, entouré de nanas au regard gourmand, je me demandais un peu plus ce que je fichais là.
Parce que je n'ai pas précisé de quel genre de table il s'agissait. J'imagine que certaines d'entre vous (je n'imagine pas être lu par des hommes quand j'expose ici mes fantaisies sexuelles) m'imagine sans doute déjà installé sur de confortables coussins de massage ou sur une surface d'inox polie, les poignets entravés et peut être même jambes écartées par des étriers… Rien de tout ça.
C'était juste une table, avec une nappe et derrière la haie de créatures qui se pressaient autour de moi, un plateau à roulettes pourvu des "accessoires" les plus inattendus que je puisse imaginer. Bombes de crème fouettée, flacon de sauce chocolat, caramel ou fraise, pot de mayonnaise, et j'en passe. Pour l'érotisme torride, je m'attendais à autre chose qu'un petit pique-nique naturiste. C'est à ce moment là qu'une participante a brandi son récipient de Chantilly et m'a tracé sur le thorax une arabesque allant du cou au nombril en entourant chacun de mes mamelons au passage.
Les autres se sont aussitôt mises à piailler avant de se jeter vers moi, langue en avant.

Tous ces pétales humides qui effleuraient mon corps m'ont bien vite chauffé à blanc et alors qu'une rousse à la poitrine d'albâtre m'offrait ses tétons brillants de caramel, une gourmande nappait ma verge d'une sauce que j'imaginais à la fraise (j'aime comparer ma bite à un bon champagne. Et c'est délicieux avec des fraises).

Autour de nous, d'autres mâles s'offraient à la lubricité gastronome de nymphos du condiment. Deux copines dévoraient à petit coup la tranche de jambon qu'elles venaient d'enrouler autour du chibre d'un brun ténébreux qui profitait de la dégustation en se remplissant la bouche de miel liquide. Je voulais qu'on me fasse pareil, mais j'avisai alors une sublime black parfaitement épilée me lançait des œillades incandescentes en se tartinant la chatte de beurre de cacahouètes. Je me jetai entre ses cuisses pour la dévorer jusqu'à ce qu'elle soit aussi impeccable qu'une assiette sortant du lave-vaisselle.

La suite ne fut plus qu'un enivrant festin aux saveurs relevées d'une touche musquée. Nichons à la sauce aigre-douce, nombrils au Nutella, croupes à la ganache et même une bite au lait concentré sucré qui me fut présentée dans un moment où ma glycémie montait en flèche, j'avalai, je léchai, je bouffai même tout ce qui se présentait à moi à l'exception notable d'un petit cornichon présenté sur un con au sucre impalpable.
Le manque de goût total de l'excentrique lui valut d'ailleurs une mise à l'écart assez rapide. Il y a des fautes que le goût ne tolère pas.

J'étais rassasié, enivré même quand une paire de petits seins en forme de poire dégoulinants de chocolat blanc se présentèrent à ma vue. Ils étaient irrésistibles et leur garniture avait un aspect séminal obscènement alléchant. Je glissai donc la tête entre ces deux globes sucrés.
C'était sans compter sur la quantité phénoménale de machins écœurants que mon estomac pouvait contenir. Trop occupé à flatter les charmante mamelles je n'ai pas senti venir le premier reflux et c'est horrifié que j'ai aspergé la pauvre fille de longs traits d'une gerbe bien épaisse. Elle n'a pas bougé d'un pouce.

Pendant une accalmie, j'ai bien tenté de me détourner, mais dans le salmigondis de bras de jambes et d'autres extrémités qui se mêlaient maintenant dans des flaques de substances gluantes, je ne parvins qu'à vomir au visage d'une autre fille qui poussa un cri entre le jappement et l'extase mystique.

Je me rhabillai en vitesse avant qu'on ne me fasse payer la sensibilité de mon estomac et c'est seulement de retour à mon appartement que je constatai que je venais de flinguer définitivement une chemise Marc Jacobs et le pantalon de costume qui allait avec.

Je n'oserai jamais aller porter ces fringues à la blanchisserie.

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Le cornichon au sucre c'est une faute de gout certe, mais le jambon autour de la bite, ca fait andouillette je trouve.
(J'aime pas l'andouillette)
(Et c'était où sinon? je suis intéressée)

Anonyme a dit…

Dans un club à Bruxelles.

Il paraît qu'ils ont des spécialités plus hard.
La fille sur laquelle j'ai gerbé m'a rappelé pour m'inviter à une soirée où il est plus sympa d'arriver déjà l'estomac vide.

Anonyme a dit…

La profondeur du bleu de ses yeux où la finesse de ses poignets...
Tu ne te rends même plus compte qu'en fait tu évalues le tour de poitrine en un clin d'oeil.

Griote a dit…

Hiiiiiiiiiiiiii Calixte chou (je c que c Framboise qui tappel ainsi, mais moi aussi g envi donc Calixte Chouuuuuuuuuuu hihihi). Moi aussi g fai des truks avec la nouriturre. C pour sa ke j'avez le pot de pate au speculum !

Si tu veut, je men étale ou tu veux si on peut filmé pour mon cite hihihi.

Anonyme a dit…

Griotte, ma chérie, j'espère quand même que tu ne t'en mets pas dans la chatte, c'est pas très hygiénique.

Latal, des fois je me demande pourquoi vous lisez les trucs de cul que nous écrivons ici. Pour vous souvenir de ce que ça fait de faire du sexe? Je vous sens jaloux.

Calixtechounet (c'est vrai que ça faisait longtemps que je ne t'avais pas appelé comme ça) merci pour le numéro de la dame, par contre, préviens moi si tu y retourne, qu'on ne se retrouve pas ensemble. Ca m'ennuierait de manger du thon en sashimi sur ton torse par erreur.

Anonyme a dit…

C'est vrai ça Cl'm, c'est malsain ta manie de venir lire des textes à connotation érotique quand on sait que ta vie sexuelle est plate comme une limande sous-antidépresseurs.

Griotte, ta caméra tu peux te la mettre où je pense, ça intéressera forcément tes spectateurs. Pour peu que tu ne l'aies pas déjà fait, of course.

Anonyme a dit…

Quand tu veux je t'écris un billet sexe.

Anonyme a dit…

Même pas cap'

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

Hahaha Cl'm t'est trop drôle !!!
J'ai lu.

Je bisse ma frangine : même pas cap'

Et Gabriel y passe aussi.

Lilly a dit…

Il vous sera difficile de trouver une blanchisseuse bénévole.....
Bises.