24 février 2010

J'aurai toujours un doute. 1/2



Ça c'est passé il y a plus d'un mois déjà, mais je pense que cette nuit-là va me hanter encore longtemps, tant elle s'est déroulée de manière étrange. Cauchemardesque même.

Imaginez :

Par un samedi bien frisquet je suis arrivée à Epernay pour assister au "baptême" du raton-laveur Népochodonosor. Comme je m'y attendais puisque j'étais en retard, j'ai trouvé Latal et mon Calixte déjà présents dans le salon.
Calixte était hilare, Cl'm plutôt blafard et les lèvres pincées.
Je me suis dit cool, il lui est arrivé un truc naze, Népomachin lui a vomit dessus ou un incident bien déplaisant. J'ai vite déchanté quand Calixte m'a pris dans ses bras et m'a susurré, tout contre l'oreille avec une voix super excitante :

-"Devine qui dort dans ton lit ce soir ?"
-"Toi ? "
Il m'a mordillé le lobe de l'oreille, alors j'ai cru que ce serait lui, et j'étais contente, j'aime bien dormir avec Calixte, sauf quand il parle. Il dit de ces cochoncetés dans ses rêves...
-"Non, Clément!" m'a soufflé mon détestable frangin en prenant des accents d'un érotisme totalement innaproprié pour annoncer une nouvelle aussi affreuse.
-"Et moi je dors où ?" J'ai soupiré en me dégageant de ses bras.
-"Ah ça pour savoir qui prend quel côté du lit, Mère a dit qu'elle vous laissait vous débrouiller, et que vous ne feriez croire à personne qu'après tous ces mois ensemble vous n'avez pas encore commis le péché de chair."
-"Elle ne l'a pas tourné exactement comme ça." a grogné Latal en se resservant une coupe de Champagne.
-"Tu veux que je lui répète les propos exacts ?"
-"A la réflexion on s'en passera, ça ne sera pas la première fois que belle-maman adorée fait référence à la cuisse légère de sa fille et au fait que je suis censé faire mon affaire dans l'équivalent gratuit du tunnel sous la manche, niveau circulation."
-"Goujat."
-"Réaliste."

Il est inutile de préciser que je ne lui ai pas adressé la parole de la soirée. D'ailleurs, je me suis arrangée pour avoir toujours du liquide à absorber. Histoire d'être certaine de ne pas réaliser à côté de qui je devais passer la nuit.

La soirée c'est plutôt bien passée, sauf quand j'ai dû prendre Népumochose dans mes bras et le présenter au prêtre, ce con a encore essayé de manger mon décolleté. On pourra lui reprocher beaucoup de chose, comme d'être gros et moche mais il a un goût certain en matière de haute-couture.

Quand je me suis résolue à monter jusqu'à ma chambre, Mère avait mis Népusimone au lit depuis plusieurs heures déjà, le pauvre était malade. Clément, lui, avait pris congé depuis une demi-heure. Et il avait pris mon côté préféré, celui avec le dildo rose bonbon sous l'oreiller.
Je me suis mise en nuisette super vite, au cas où il se réveillerait (et vu l'état dans lequel j'étais ça a été super dur de le faire sans tomber) et je me suis allongée bien au bord du lit en lui tournant le dos et en évitant de vérifier si il avait mis un pyjama ou pas. Je l'avais déjà vu tout nu, mais rien que le toucher quand on est tout habillés c'est dégoutant, alors j'avais pas envie de toucher sa bite par erreur.

Tout tournait délicieusement et j'allais m'endormir quand la voix de Clément a fait :
"Framboise"
"Foutez moi la paix" j'ai répondu.
"Vous avez été particulièrement infecte ce soir."
"Qu'est ce que ca peut vous faire ? Ce n'est pas votre raton-laveur qu'on baptisait."

Et là au lieu de répondre, il s'est retourné et il m'a pincé les fesses.

Ca m'a fait un effet monstre.

Surtout qu'il a tout de suite laissé glisser ses doigts tous chauds contre ma chatte. Je sais pas ce qui m'a pris, je l'ai laissé faire, c'est mon fiancé certes, mais c'est pas une raison pour se permettre de coller ses sales doigts partout. Mais je devais être vraiment saoule parce que je me suis cambrée pour qu'il rentre un peu en moi. Il a profité de cet instant de faiblesse pour se coller contre moi, passer son autre main devant, m'attraper un tétons et le pincer. J'ai failli protester que c'était infect de me faire du bien comme ça venant de lui, mais ses lèvres brûlantes dans mon cou on arrêté net mes protestations, à la place, j'ai gémi. Il a remplacé sa main entre mes jambes.

J'avais déjà vu qu'il bandait en douce en me matant les seins à Amalfi cet été, mais ça m'avait pas vraiment excité, alors que la sentir toute dure contre mon popotin avec juste la soie de ma nuisette entre nous, ça m'a donné envie de l'empoigner et de la faire rentrer encore plus profond.

Je me suis retournée pour l'embrasser à pleine bouche. Au lieu du frisson de dégout qui aurait dû me parcourir (d'habitude il a toujours les mains super moites, et les lèvres trop sèches, c'est une torture quand on doit faire semblant de s'aimer en public), j'étais presque surprise de sentir mon dos se cambrer pour que sa pression se fasse plus insistante.

J'ai saisi les doigts qui pinçaient mon téton en retenant un gémissement et...

Et pour la suite vous allez attendre un peu.
Je sais pas si je veux aller vomir ou me masturber mais vous raconter ça, ça me fait vraiment tout bizarre.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Chère,

Je le sais occupé ce soir et je l'occupe moi-même demain. Passé ce délai, rien ne devrait l'empêcher de passer par ici pour lire votre prose.

Et là je ne réponds plus de rien.

Anonyme a dit…

Tendre,

Si vous saviez comme je m'en contrefout. Parfois je me demande si ce n'est pas vous que j'aurais dû faux fiancer, c'aurait été tellement plus agréable. Et le sexe serait plus amusant à raconter ici.

Je poste la suite demain, ma nausée est presque passée.

Anonyme a dit…

Oh p'tain la greluche !

Mais crétinasse, tu te rends pas compte que dans un de ces moment de rage froide (un peu comme celle du Graphopathe d'ailleurs, le genre de moments où ils ont l'air congelé en respirant lentement) il est capable de tout balancer aux parents.
On part où dans ces cas là ? Aux Nouvelles Hébrides ?

Vire-moi ce billet tout de suite.
Je ne peux pas croire que Clément aie pu mettre ses doigts là où tu dis de toute façon. C'est un garçon très à cheval sur les principes et sur la propreté bactériologique.

Anonyme a dit…

Nan.

Anonyme a dit…

Framboise... gniiiiiiiiiihhh !!!

Anonyme a dit…

Framboise... gniiiiiiiiiihhh !!!

Anonyme a dit…

M'en fous ! Tu comprends pas qu'il faut que j'évacue le traumatisme ?
Comme toi quand tu racontes que tu m'as vu avec le zizi d'un de tes potes dans la bouche. t'as pas pu t'empêcher d'en parler.