- Oh. Framboise...
- Monaaammoooouuuur !!
Qu'est ce que j'étais contente de récupérer Baptiste quand même.
Lui au début, il cachait un peu sa joie. C'est un garçon très pudique. Ou alors il avait oublié comment on embrasse une fille. Je sais pas trop. Mais c'est pas grave, j'ai laissé tomber mon sac dans l'entrée de chez Calixte et j'ai fait le saut de l'ange dans ses bras. Baptiste est très fort. Et très beau aussi.
Je lui ai dit :
- Mon chéri, pour fêter ça on va aller prendre un bain en buvant du champagne. Tu pourras le faire couler sur mes seins comme tu aimes !
Baptiste n'a pas répondu.
- Tu te souviens de ce que c'est des seins, mon amour ? C'est ce que Calixte n'a pas.
Pour être sûre, j'ai soulevé mon t-shirt, j'avais pas mis de soutien-gorge, je me doutais bien qu'après tout ce temps il faudrait lui rappeler deux ou trois choses sur l'anatomie féminine.
- Framboise, je sais ce que sont des seins, je me disais simplement qu'il n'y a plus de Champagne.
- Calixte a laissé sa voiture, va en chercher, moi je vais préparer la salle de bain. Tu va voir, on va bien s'amuser tous les deux.
- Ça je n'en doute pas une seconde, a dit Baptiste en prenant sa veste. J'ai cru l'entendre soupirer mais peut être pas. Je vois vraiment pas pourquoi.
Lorsqu'il est revenu avec trois bouteilles de Veuve Clicquot j'étais prête dans la salle de bain. Nue, et une coupe dans chaque main, sur le bord de la baignoire pleine de mousse (la baignoire de Calixte, elle est vraiment chouette, on tient à plein dedans).
On a rempli les coupes et j'ai déshabillé Baptiste avec les dents. Graouuu...
Je vous avoue qu'au début je stressais un peu, et si j'arrivais pas à le faire bander ? D'accord, c'est complètement irraisonné comme angoisse, je suis tellement bandante que je filerai la trique à un eunuque.
Mais quand même, si ce sale macho de Calixte l'avait totalement converti et qu'il était devenu inutilisable ? Je me serais battue des mois pour rien. Mais tout allait bien, il a touché mes seins et il est devenu tout dur.
J'avais très envie de le lécher partout, mais avant ça il a fallu que je lave bien. Et en profondeur, on ne sait jamais, connaissant Calixte, il avait sûrement laissé ses fluides partout sur l'adorable corps de notre petit ami commun. Il n'est pas toujours très soigneux avec ses affaires.
Une fois qu'il a été bien propre je l'ai pris contre moi dans le bain. Et je lui ai bien expliqué en le guidant, que moi, contrairement à mon frère, on pouvait me pénétrer par trois endroits. Ça me semblait important. Qu'il sache que j'offrais presque autant d'alternatives.
- Et si ça te manque vraiment mon chéri j'ai aussi amené un gode-ceinture. J'ai précisé. Il est hors de question que je perde devant Calixte !
Baptiste n'a rien dit et s'est lentement laissé glisser sous la mousse du bain.
Et puis il a surgit hors de l'eau d'un coup sec, l'air très déterminé tout à coup. Il m'a saisi dans ses bras musclés et en moins de temps qu'il n'en faut pour hurler "Oh ! Oui ! Prends moi ! " on était sur le lit à s'embrasser à pleine bouche en frottant nos corps humides l'un contre l'autre. Ça faisait du bien ! J'avais enfin retrouvé mon grand, mon beau, mon super sexy Baptiste, après des semaines à me contenter d'amuses-gueules !
C'était marrant, on a très vite retrouvé nos marques. Et même, nos mains se sont heurtées au moment où, mûs par la même pensée, nous avons voulu ouvrir le tiroir de la table de chevet où Calixte range sa collection de lubrifiants, préservatifs et autres petits instruments utiles. Il faut dire qu'on est tout les deux des familiers de l'endroit maintenant (moi, plutôt quand mon frère n'est pas dans le lit, mais on va pas chipoter).
Il y a un autre truc dont j'avais très peur, c'est que Calixte ne me l'ai épuisé à l'avance, juste pour que je n'en puisse pas profiter pleinement. Mais même si il avait essayé, ça n'a pas fonctionné, mon Baptiste est tellement endurant.
- Baptiste, j'ai demandé alors qu'on était nu sur le canapé, en train de se reposer un peu, qu'est ce qu'il a de plus que moi mon frère finalement ?
Baptiste a attrapé du bout des lèvres la dernière framboise que j'avais posé sur mon nombril (j'aime bien qu'on mange des trucs sur mon corps, mais des trucs sexy hein, c'est pas la peine d'essayer de me couvrir de reblochon fondu) et il a répondu :
- Euh, c'est bien toi qui m'a fait un cours d'anatomie il y a quelques heures...
- Mais non ! Ca je sais merci. Mais...
- J'ai compris Framboise. Ce n'est pas ce qu'il a de plus que toi. C'est ce qu'il a en commun avec toi.
J'ai réfléchi un instant mais j'ai pas vraiment trouvé ce que Calixte et moi on a en commun à part notre nom de famille et une plastique parfaite.
- Je vois pas.
- C'est pas grave, a sourit Baptiste, on retourne dans la chambre ?
- On a pas encore essayé le pouf. Montre moi que tu es un homme, un vrai, un fort, un beau !
Baptiste a ri et on a roulé sur le sol jusqu'au pouf.
Bref, c'était une bonne idée finalement de partager Baptiste. Pendant que Mère croit que je file le parfait amour avec l'odieux Clément, je profite des faveurs du meilleur coup du monde et comme je ne l'ai qu'à mi-temps je peux aussi me faire des week-end shopping.
Et cette semaine il travaillait à Paris, alors j'ai même eu le droit de le garder chez moi. C'est pour ça que je n'ai pas posté, vous imaginez bien que j'étais fort occupée.
Bon pour ce week-end, Calixte l'a récupéré. Et il s'en vante le bougre. Quand je pense qu'il va encore falloir tout lui réapprendre quand ce sera à nouveau mon tour de le garder.
10 commentaires:
Grrrrrrrrrrrrrrrrr
Pas mesure d'écologie, rappelons qu'il est préférable de prendre des douches.
:-)
[En plus, pour le chamapgne, ça pousse à la modération !].
On dirait qu'il y a du changement ici ! Je relève une petite incorrection. On ne dit pas "rouler au sol jusqu'au pouf", pour ce dernier vocable, il me semble que le féminin s'impose.
Fidèlement,
Mtislav : rouler la sole ?
;-))
[Rouler la sole dans la farine…].
Subtil, je pensais à quelque chose de plus commun.
Roulons jusqu'au pouf pour rire!
Ah non de grâce pas la Veuve Clicquot !
Si vous voulez je peux vous emmener du côté d'Epernay, j'ai sur place 2 ou 3 tuyaux intéressants.
Grogne Frangin que j'aime, grogne... J'en connaîs un qui ronronne quand je le touche.
Monsieur Poireau : On en a pris quelques unes aussi. C'est que ça fait suer de forniquer dans tous les coins.
Mtislav / Monsieur Poireau : Je vous en prie, je fais ça gratuitement. Et je suis peu commune. Vous allez me vexer.
Macao : Commencez sans moi, je vous rejoins !
Dr No : Moi aussi j'ai quelques tuyaux à Epernay, figurez-vous. Mon papa a une Maison là-bas. En fait. Et ma mère a longtemps tenté de me caser avec tout ce qui était célibataire et possédait des parts ou un avenir chez LVMH. Mais c'est vrai que le Veuve Clicquot après deux bouteilles il donne un peut mal à la tête.
@Framboise, vous me rassurez, vous étiez à 2 doigts de me faire passer l'envie de fruits rouges.
Very niice blog you have here
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